Karaté Shorin Ryu

 Le karaté est né sur l'Ile d'Okinawa dans l'archipel des Ryukyu vers le 15 ieme siècle, de la rencontre de plusieurs arts martiaux asiatique.

 Il était connu des gardes du corps royaux et des nobles de l'archipel des Ryukyu. Il était nommé Tôde ou Tuudii ou Tii, qui pouvait se comprendre comme «la boxe de la dynastie des Tang» pour rappeler sa filiation avec les boxes chinoises (kung-fu).

 Ce n'est que vers la fin du 18ième et le début du 19ième avec la prise de contrôle définitive de l'archipel par le japon impérial, que fut changé le nom en Karaté, qui est une relecture des caractères chinois de (Tôde), à la façon Japonaise «main vide». A cette époque du Japon impérialiste il fallait "gommer" l'influence Chinoise sur l'histoire du Japon.

 Les différentes formes de combat étaient enseigné auprès de quelques familles qui chacune étaient représentative d'un village ou d'un quartier. Ainsi en 1900 existait divers courant que l'on pouvait qualifier de Naha-té, Shuri-té, Tomari-té. Naha, Shuri, Tomari étant des villages ou des quartiers très spécifique (Shuri était l'emplacement du château du roi et le quartier des familles nobles).

 Ce n'est que vers les années 1900/1920 que les experts de l'époque décidèrent de formaliser leur enseignement et de le diffuser au plus grand nombre. Il est à noter que jusqu'alors traditionnellement et le plus couramment, l'enseignement était tenu plutôt secret, un maître ne donnant cours qu'à un élève à la fois et plutôt de nuit pour ne pas alerter les occupants (Chinois ou Japonais).

 C'est en 1905 que le terme Karaté apparaît pour la première fois dans les écrits, Hanashiro Chômo qui était un maître du Shuri-te, édita un petit facicule concernant le Karate Kumite (le travail avec un partenaire).

 Le père du Karaté moderne fut incontestablement Itosu Ankô qui diffusa ses pensées sur l'évolution martiale que devait adopter le Karaté (nommé Tôde dans ses textes) dès 1908.